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Photo du rédacteurlucielith

"Nous sommes faits de mots"...


Cette citation de Christine Orban accompagne mon travail depuis de nombreuses années.

Les mots ont toujours été présents dans ma peinture et j'écris des textes, des poèmes, des chansons sans mélodie depuis mon plus jeune âge.


Poser les mots sur une feuille blanche, comme la peinture sur une toile, c'est raconter des histoires. Celle des autres et la sienne.


Dans ce blog, je partage les écrits qui accompagnent mes peintures ou simplement les inspirent. Ils abordent des thèmes existentiels qui nous concernent tous. Ils n'ont pas la prétention d'énoncer des vérités ni d'incarner la littérature française. Ce sont simplement mes mots. Comme un tableau, certains vous toucheront peut-être, ou peut-être pas.


Je vous remercie pour le temps que vous y consacrerez.

Bonne lecture.





This blog is exclusively in French, sorry for non-French speaking people.


Photo du rédacteurlucielith

Bientôt 50 ans

Putain c’est violent

J’arrive pas à l’croire

C’est venu comme ça


Bientôt 50 ans

Y’a tout un roman

Et plusieurs histoires

Déjà derrière moi


Bientôt 50 ans

Mais moi j’ai 20 ans

Même si mon miroir

Rigole quand il m’voit


Et j’reste une enfant

Assise tout en haut du grand toboggan

Oui j’reste une enfant

Un boulevard devant

Des rêves encore là juste au bout des doigts

Bientôt 50 ans

Merde, c’est l’heure du bilan

Ce qu’on a bien fait, ce qu’on a raté

Et ce qu’on pourrait encore changer

Bientôt 50 ans

C’est presque insultant

J’ai pas pu prévoir

Sur mon agenda


Bientôt 50 ans

Mais dîtes-moi comment

On devrait pouvoir

Faire un coup d’état

Pour figer le temps

Je sais il faudrait toucher les aiguilles

Soit dit en passant

Comme beaucoup de filles

Et voler des heures

A la grande Horloge qui parfois fait peur


Bientôt 50 ans

Oui c’est la mi-temps

Faut pas se louper sur la fin de soirée

Pouvoir espérer partir en beauté

Bientôt 50 ans

Putain c’est violent

J’arrive pas à l’croire

C’est venu comme ça


Lucie Lith, 2023


Image par Ryan McGuire de Pixabay


Photo du rédacteurlucielith

La vie, cette drôle de croisière…

On y embarque sans prévenir, le plus souvent dans la cale, les plus chanceux en cabine luxe. Le bateau navigue au gré du vent et quelques-uns ont le mal de mer. Les plus téméraires cherchent à tenir un cap, les plus sages se laissent bercer par le roulis. Tout le monde apprend à nager mais il y en a qui n’y arriveront jamais et se noieront plus vite. Un coup de vent, une grosse vague.. Je me suis toujours demandé comment certains faisaient pour continuer de flotter.. et comment d’autres parvenaient à couler, même en ayant pied.. Y’a pas assez de bouées de sauvetage mais c’est pas grave. On traverse la mer pour arriver sur l’autre berge. Là où tout le monde sera contraint de descendre quoiqu’il advienne…


Lucie Lith, 2023

Image par Youssef Jheir de Pixabay

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