Je fais la moue, ma tête est pleine
Il est des jours où tout s’emmêle
Quand seule l’écriture me mène
Dénoue mes pensées, les démêle
C’est le bazar
Un véritable tintamarre
Un bric-à-brac
Un immense fourbi dans ce sac
Je songe à toi qui m’aimais tant
Qu’il ne faudrait pas oublier
De passer chercher mes vêtements
Le pressing va bientôt fermer
Je passe d’une idée à ma peine
Dans ce souk je fais mon marché
Je récupère tout ce qui traîne
Pour au final ne rien garder
C’est le bazar
Un véritable tintamarre
Un bric-à-brac
Un immense fourbi dans ce sac
C’est la panique
Ma mère dirait que c’est le cirque
Du grand désordre
Qu’il faut remettre tout en ordre
Tout me rattrape et je me noie
Dans mon bain qui a débordé
J’ai oublié, tu n’es plus là
Que l’eau ne cessait de monter
Je perds la tête, elle est trop lourde
Je voudrais pouvoir la poser
Vider ce bruit, devenir sourde
Et simplement ne plus penser
C’est le bazar
Un véritable tintamarre
Un bric-à-brac
Un immense fourbi dans ce sac
C’est la panique
Je suis épuisée de ce cirque
J’aimerais bien
Que tout s’efface demain matin
Lucie Lith, 2002

Image par Mohamed Nuzrath de Pixabay
Comments