Regarde-moi, je pars.
N’essaie pas de me retenir, il est trop tard.
J’ai lâché ta main depuis longtemps et quoi que tu en penses, tu n’as plus besoin de moi.
Tu peux crier, tu peux pleurer, c’est inutile, je ne reviendrai pas.
Bientôt, ton chagrin disparaîtra, ta douleur sera polie par le temps et tu oublieras.
Tu ne m’oublieras pas, non, pas complètement, mais je deviendrai un souvenir que tu appelleras parfois comme on déterre un secret enfoui. Et tu souriras.
Personne ne me remplacera vraiment. Mais sache que si je te laisse une cicatrice aujourd’hui, je pars marquée de ton empreinte. J’emporte un peu de toi avec moi et je laisse un peu de moi sur toi.
C’est irréversible, indélébile.
N’oublie jamais que je t’ai aimé.
Lucie Lith, 2015

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