Lorsque le temps se gâte et annonce l’orage
Lorsque l’humeur n’est pas aux saisons sans nuages
Je remonte mon col
Et observe le sol
Je modère mes sorties
Et recherche un abri
Les jours de pluie
Lorsque les gouttes inondent les contours de mon monde
Le soleil insolent dresse son bouclier
Mon sourire s’efface derrière la morosité
J’accélère mes pas
Et réfugie en moi
Les pensées qui menacent
Et toute mon angoisse
Les jours de pluie
Lorsque les gouttes inondent les contours de mon monde
Les jours de pluie
Ceux qui laissent couler les gouttes sur mes joues
Ceux qui ne laissent entrevoir qu’un ciel ombragé
Quand le torrent dévale en dévastant mon tout
Que le chagrin m’emballe dans sa course effrénée
J’ignore ce qui m’entoure et le flou m’envahit
Je tâte le terrain en cherchant un appui
Je m’isole sans bruit
Et descend dans la nuit
Espérant y trouver
La lumière du passé
Les jours de pluie
Je m’abrite du monde et les larmes m’inondent
Les jours de pluie
Ceux qui laissent couler les gouttes sur mes joues
Ceux qui ne laissent entrevoir qu’un ciel ombragé
Quand le torrent dévale en dévastant mon tout
Que le chagrin m’emballe dans sa course effrénée
Il faut que passe mon orage
Que se dissipent mes nuages
Lucie Lith, 2002
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